Chronique littéraire : "After", saison 2, par Anna Todd
Editions Hugo Roman, parût en 2015.
Résumé : Hardin n'a rien à perdre... sauf elle. Après leur rencontre la vie ne sera plus jamais la même. Après un début tumultueux, la relation de Tessa et Hardin semblait bien partie. Tessa sait qu'Hardin peut être cruel, mais quand les origines de leur relation et son mystérieux passé lui sont révélés, cela lui fait l'effet d'une bombe. Tessa est hors d'elle. Hardin sera toujours... Hardin. Mais est-il vraiment le mec dont Tessa est tombé éperdument amoureuse, en dépit de son caractère colérique, ou est-il un étranger, un menteur depuis le début ? Doit-elle s'en séparer ? Ce n'est pas si facile. Le souvenir de ses bras autour d'elle... de sa peau qui l'électrise... de leurs nuits passionnées, trouble son jugement. Pourtant, Tessa n'est pas sûr qu'elle pourra supporter une autre promesse non tenue. Elle a mis toute sa vie entre parenthèses pour Hardin – l'université, ses amis, sa relation avec sa mère, son petit ami, même son début de carrière. Mais elle a besoin de lui pour avancer. Hardin sait qu'il a fait une erreur, peut-être la plus grande de sa vie, mais il veut se battre pour elle ! Mais peut-il changer ? Va-t-il changer... par amour ?
Oui, c'est un gif étrange. Mais il qualifie bien mon impression après la lecture de ce roman.
Tout à fait entre nous, après le calvaire qu'a été la lecture du premier tome - ou de la première saison, selon comment on l'appelle... -, je n'arrive même pas à m'expliquer ni pourquoi ni comment j'en suis arrivée à lire cette suite. Le livre était là, juste devant moi, et je ne sais pas. C'est arrivé, j'imagine.
J'imagine qu'avoir visionné l'interview de l'auteure réalisé par Nine & Justine m'a un petit peu intrigué.
Et, je dois avouer que je n'ai pas détesté... Autant que le premier tome.
Dirais-je que c'est meilleur, ou juste moins pire ... ?
Telle est la question.
Certes, ma lecture n'a pas été une torture comme elle le fût pour le premier volume - Je déplore tout de même beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de longueurs, principalement dûes au fait qu'il y a beaucoup trop de passages inutiles, sur des détails insignifiants, des dialogues et des pensées intérieures qui, en plus de se répéter, sont très clichés. Les scènes de sexe se ressemblent également toutes et n'ont guère autre intérêt que de faire taire les deux concernés, et de participer ainsi à les faire se réconcilier plus vite. Je ne dirai donc certainement pas que ce livre est une merveille, un bijoux du genre - j'ai déjà du mal à penser qu'on puisse en trouver dans cette catégorie de livres. Sincérement, les événements se ressemblent tous et n'ont pas grand intérêt ; les sept cent pages du roman auraient largement pu être condensées en la moitié de ce nombre.
L'élément que je ne peux m'empêcher de trouver comique dans ce livre reste toutes les comparaisons, les parrallèles que tisse l'auteure entre l'histoire de Tessa et de Hardin, et celles de grands classiques de la littérature anglophones. Ainsi, nous retrouvons une fois de plus les oeuvres de Jane Austen, mais avons également droit aux Hauts de Hurlevent et à Gatsby le Magnifique. Souhaitons leur la bienvenue ! En effet, ces comparaisons n'ont pas lieu d'être, et la passion entre Tessa et Hardin - si elle a lieu d'être, ce qui reste encore à être déterminé - n'a stricement rien à voir avec celles de ces grands romans. Il faut pas déconner non plus, on parle juste de jeunes adultes avec des hormones en folie... Toutefois, les retrouver m'a quelques fois... Apaisé. Au moins, il y a eu un effort de recherche et de comparaisons.
L'alternance des points de vue entre Tessa et Hardin est définitivement un bon point. Cependant, même s'il est évident que la façon dont s'expriment les personnages en dit long sur eux, il vient un moment où la vulgarité de Hardin devient juste insupportable.
Alors, je ne saurais dire pourquoi ce deuxième tome se révèle légerement moins décevant que la première saison. Peut être que Tessa s'affirme un petit plus, devenant ainsi plus tolérable. Peut être est-ce le fait que Hardin se révèle être plus présent - malgré son caractère plus qu'irritant. Peut être que tout bêtement j'avais envie de me vider la tête. Le tout reste assez creux, il faut l'admettre - mais laisse une impression particulière : L'étrange plaisir de lire quelque chose qu'on sait très simplet voire mauvais, mais que l'on lit quand même. Est-ce que ce n'est pas ce qu'on nomme perversité ?
Et là, je sais que certaines personnages réagiront comme ça...
Mais je ne vais pas mentir, tout de même. N'est-ce pas ? Pas à vous.
Puissiez-vous passer de belles lectures, love always. ♡
Ce n'est pas la douleur que j' ai pu lire dans les bouquins. Cette douleur n'est pas seulement dans mon esprit, cette douleur n'est pas que physique. Cette douleur me touche à l'âme, c'est quelque chose qui me déchire de l'intérieur et je ne pense pas pouvoir y survivre, personne ne le pourrait.