Chronique littéraire : "Beautiful Disaster", de Jamie McGuire

Publié le par Wendy-Belle

Edition J'ai lu, paût en 2014; 2011 en VO.

Résumé : Travis Maddox est sexy, bâti comme un dieu et couvert de tatouages. Il participe à des combats clandestins la nuit et drague tout ce qui bouge le reste du temps. Exactement le genre de mec qu’Abby doit éviter si elle veut réussir à démarrer une nouvelle vie. 
Mais Travis insiste et lui propose un pari. Si elle gagne, il renonce au sexe pendant un mois. Si elle perd, elle s’installe chez lui pendant un mois. Ce qu’il ignore, c’est qu’il a affaire à bien plus joueur que lui… Une fois toutes les cartes abattues, la catastrophe annoncée se muera-t-elle en amour passionné ?

                                                                                                                                                            

  Bon. Ce livre m'intriguait, parce que je le voyais un peu partout. Puis là, comme ça un jour, je fais l'erreur, l'erreur, l'erreur, de m'arrêter à Gibert Joseph, où il était là... En parfait état... Et il a attérit dans mon panier sans que je m'en rende compte. Je n'ai jamais vraiment lu de romans New Adult, et c'est vraiment la vidéo de Nine  qui m'a poussé à m'y plonger. Donc voilà, j'ai lu Beautiful Disaster. La question est : Mais, est ce qu'il t'a plût ? 

Hmm. Quand j'y prense comme ça, j'ai le souvenir d'une bonne lecture. Je ne me suis pas ennuyé, il m'a fait rire ( il a même faillit me faire pleurer...),  il m'a surpris, étonné... Bref, tourner les pages n'a pas été une torture, au contraire, ça été une très bonne distraction, ce qui est une bonne chose, dans un sens.

Cependant, voilà... C'est une distraction. J'entends d'ici les voix dire qu'on est pas obligé de lire un livre pour nous poser trente six mille questions existentielles, et je suis tout à fait d'accord. Cependant, même si l'auteur d'un roman décide d'écrire un livre pour distraire et non pour faire réfléchir, j'estime qu'il est normal de travailler son manuscrit, de le penser, de le réfléchir, pour le coup.

Ce qui m'a beaucoup gêné, ce sont les nombreuses (trop nombreuses) élipses narratives. L'auteure y a recourt beaucoup trop souvent, et si parfois cela s'avère nécéssaire, il y a des moments où c'est juste clairement succomber à la facilité, de mon point de vue en tout cas. Au milieu d'un truc comme ça elle nous dit qu'il s'est écoulé deux semaines, un mois... Et elle nous dit soit que ça s'est bien passé, soit que non. Je l'imagine se dire en écrivant son livre "bon, là c'est chiant... Passons à un vrai truc." J'ai trouvé dommage qu'elle ne se creuse pas plus la tête pour trouver comment gérer le temps, parce que cela a pour conséquence que la relation entre Abby et Travis se passe... Limite, je ne sais pas... Un jour on s'entend pas, le lendemain on est les meilleurs amis du monde. J'exagère un peu, mais c'est quelque chose qui m'a vraiment dérangé.

En parlons d'Abby et de Travis, ce sont des personnages que j'ai à la fois apprécié, et qui m'ont à la fois agacé. Abby tout d'abord, pour son côté tenace, je l'ai apprécié. Ce qu'on apprend sur son passé m'a vraiment surprise, je m'attendais clairement pas à ça. Le fait qu'elle résiste à Travis m'a tellement, mais tellement plût. Le fait qu'elle finisse (évidemment à un moment...) par lui céder, m'a plût en fait mais... Travis est un garçon impulsif, souvent  trop impulsif. Je veux dire, un peu de jalousie et de possessivité c'est mignon, mais y a un moment où je me suis dis "pourquoi tu lui pisses pas carrément dessus pour marquer ton territoire ?", et le fait qu'à maintes reprises elle le laisse faire. J'ai avais envie de la secouer en mode "mais révolte toi, t'es pas une gamine !" En ce qui le concerne, la façon qu'il a de regardé Abby est un des aspects les plus beaux du roman. Jusqu'à ce que... Jusqu'à ce qu'il tombe dans l'hystérie de l'amour j'ai envie de dire, où tu te dis "wow mais tu l'a connais depuis moins d'un an quand même..." 

Jusqu'à la fin. Où je me suis clairement dis "mais non mais non... ça peut pas se terminer sur un trait aussi niais..." Et pourtant si. 

Autre chose, je trouve que le résumé vend mal le livre. On nous parle du pari que les deux vont mettre en place, et je m'attendais à ce que ce soit la majeure partie du livre, or pas du tout, ça ne fait que mettre en place l'histoire. En revanche, le mot "désastre" du titre est très bien ré-employer dans le récit, il est toujours appréciable qu'un titre ne soit pas donné par hasard. 

En conclusion, c'est un livre que je pourrais recommander si ce que vous recherchez, c'est vous vider la tête. J'avez des attentes par rapport à ce livre, un peu trop peut être, cela dit ça n'a pas été jusqu'à être une déception puisque j'ai tout de même tourné les pages très vite, (je l'ai lu en une journée) voulant absolument connaître le dénoument de cette histoire. Vous voilà prévenu, j'espère que vous aurez pas la suite de belles lectures, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé si vous l'avez lu, ou si vous hésitez à le lire, (ou si vous trouvez qu'aujourd'hui est une belle journée pour profiter du soleil...)

 

 

Je ne savais pas que j'étais perdu avant que tu me trouves.

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M
Il est dans ma PAL depuis plusieurs semaines, j'ai faillit le lire avant Cinq Nuances de Grey et puis je ne sais pour quelle raison je l'ai laissé de côté...<br /> Après la lecture de ta chronique, il m'intrigue !! Je pense que ce sera ma prochaine lecture.
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T
N'hésite pas à me dire ce que tu en auras pensé ;)
A
Je suis trop d'accord avec toi sur la fin!^^ Et puis même, l'auteur nous a peu à peu tué notre Travis sexy et masculin pour le transformer en un espèce de toutou à sa mémère qui a tellement peur de perdre sa nana qu'il en devient pitoyable. J'étais dégoutée parce que j'avais adoré le livre tout le long et BAM!^^
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T
C'est clair... Sérieux le tatouage quoi ! Non mais non pourquoi ? :(
C
Celui-ci me tente depuis quelques temps, mais les critiques que je lis sont mitigées.<br /> J'ai peur de tomber sur le même genre de style (de mauvaise ) écriture que 50 nuances de grey car je vois que dans celui-ci l'auteure abuse des ellipses
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T
Le style est tout de même meilleure que 50 nuances, et certainement un peu plus original, moins lourd à lire... Après c'est sur que l'auteure abuse grandement des ellipses...
L
Sincèrement... je l'ai lu, mais il m'a tellement peu marqué que je me rappelais même plus de quoi ça parlait... je me rappelle juste avoir aimé le début. Après c'est parti en cacahuète. <br /> Une déception pour moi , sans aucun doute :p
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T
Et le petit détail qui fait casse tout aussi... Le surnom qu'il lui donne... &quot;Poulette&quot;, quoi... Beurk :(
A
Moi j'ai été très déçue par ce livre ! Enfin, j'attendais une lecture légère donc ça ne m'a pas dérangé, mais avec tous les avis positifs, je pensais adorer, et au final j'ai vraiment détesté les personnages (enfin surtout elle), tellement que je devais arrêter de lire par moment pour calmer mes nerfs :s Mais je pense lire la suite du point de vue de Travis pour voir ^^
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T
Yes je pense aussi lire le point de vue de Travis, ne serait ce que par curiosité. Mais j'attendais beaucoup de ce livre aussi...