Chronique littéraire : The Mortal Instruments, tome 6, "City of Heavenly Fire", by Cassandra Clare

Publié le par Wendy&Belle

Editions Walker Books, parût en 2014. Lecture VO.

Résumé : "Les ténèbres s'abattent sur le Monde Obscur. Le chaos et la destruction se propagent à une vitesse terrifiante. Clary, Jace, Simon et leurs compagnons rassemblent leurs forces pour faire face au démon le plus puissant qu'ils aient jamais affronté : Sébastien, le frère de Clary. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. L'unique espoir de l'anéantir se trouve au coeur du Royaume des Démons. Mais, pour les Chasseurs d'Ombres, ce voyage exige de lourds sacrifices. La quête s'annonce plus difficile que jamais..."

                                                                                                                                                        

Chère saga que j'aimais tant, pourquoi m'as-tu fait ça ... ?

Je suis tellement, mais tellement désolée d'avoir à écrire une chronique aussi négative concernant cette série, surtout le tome décisif, celui qui termine tout. Sur le point final, celui que nous attendions tous. J'avais tant et tant aimé le cinquième livre, que je me faisais une réelle, une pure joie de me plonger dans celui-ci. 

Pour dire à quel point ce livre m'a déçu - et trahit, même, tant j'en espérais -, je dirais qu'il attend un tel niveau que j'aurais préféré qu'il ne voit jamais l'intérieur d'une imprimerie.

C'est dur, je sais. Mais j'étais tellement en colère !

Voyez ? Ceci a été moi après l'avoir terminé.

Premièrement, j'ai été aigrie dés le début du roman de trouver autant d'aspects aussi superficiels. Le genre de passages "Que vais-je offrir à mon petit ami pour Noël" n'est clairement pas passé avec moi tant cela était peu pertinent, et ne semble avoir pour pur que rendre le roman plus épais. 

L'univers des Chasseurs d'Ombres est large et complexe, certes. J'ai été conquise par les cinq premiers tomes et par tous les personnages. Le fait qu'il y ait beaucoup de storyline n'est pas un problème en soi. Le problème vient quand ces storylines n'amènent à rien (hormis rendre le roman un peu plus épais.) De ce fait, toute l'intrigue sur Emma et Julian m'a parût non seulement non essentielle, mais en plus tellement peu intéressante. Je ne voyais sincérement pas l'intérêt d'introduire une nouvelle ligne directrice narrative sur autant de nouveaux personnages à ce stade de la saga, surtout pour qu'elle compte si peu au final. De même, j'ai trouvé que l'intrigue tournant autour de Maia était de trop, et aurait clairement pu être raccourcie, ou mieux, ne pas exister du tout. 

J'ai été ébahie de voir à quel point l'auteure se répétait dans ce tome, non seulement des pages que l'on venait de lire, mais aussi rabâcher des choses déjà établies dans les autres tomes. Quel est l'intérêt  de revenir sur des choses déjà clotûrées dans les volumes précédents, gommant ainsi tout aspect d'évolution, hormis rendre le roman plus épais ? Exemple le plus évident : Pourquoi faut-il encore et encore toujours douter de l'histoire que vivent Simon et Isabelle ? Pourquoi faut-il encore douter des comportements de Clary et de Jace ? Pourquoi retourner sur un schéma où les deux tourtereaux se demandent s'ils peuvent être ensemble malgré la force virulente de leur amour ?

Toute l'intrigue tournant autour de la quête pour retrouver Sebastian en Enfer m'a totalement ennuyé. Toutes ces pages tournant autour des rêves des protagonistes n'apportent rien, pour la simple et bonne raison que tout ce qu'elles pourraient apporter a déjà été apporté dans le tome précédent. 

Le seul moment où j'ai suivi avec envie les péripéties fut le moment de la confrontation finale entre Sebastian et la team gentil, évidemment, même si cela n'avait franchement rien d'innovateur non plus. J'ai néanmoins trouvé cela approprié, alors je ne vais pas m'étaler sur ce point. En revanche, toutes les pages qui suivent m'ont à nouveau plongé dans un ennui sans fin. 

Aussi, puisqu'il faut en parler... Chère saga, qu'as tu fait à mon bien aimé Simon ? Cette fin fait étrangement écho à la fin du film Le petit vampire... ( surlignez pour lire et savoir, petits curieux) Coeincidence ?

 

Oui, je me suis reconnue dans ce gif à ce moment précis...

Pour tout dire, je trouve tellement peu - pour ne pas dire, aucun - point positif à ce livre que même les références et le style de l'auteure m'ont lassé, et même blasée, alors qu'elles étaient clairement mon point favori. J'était habituée à tellement mieux... Je ne trouve même plus les mots pour vous dire combien j'ai été déçue. J'aurais sincérement préféré que la saga s'arrête au cinquième tome, quitte à rajouter une centaine de pages en plus afin que chaque intrigue trouve sa conclusion, et évite tout ce gâchis, tout ce carnage.

Alors, j'ai cru comprendre que ce tome faisaient de très nettes références à son autre saga, préquelle de celle-ci, et qu'une fois lue, celui-ci devenait clairement plus intéressant. A cela, je ne trouve qu'à répondre : What ? Depuis quand pour apprécier le dernier roman d'une série de six volumes conséquent, il faut avoir lu une autre saga, postérieure à celle-ci ? Un roman doit rester un roman, doit se suffire à lui-même. Il ne doit dépendre d'aucun autre, encore moins d'une autre saga. A mes yeux, rien ne rachète ce tome, et je vais sincérement faire de mon mieux pour oublier son existence, afin que la saga me laisse un souvenir agréable, et non amer.

Je ne garantis pas que j'y arriverai, et je ne suis plus du tout motivée pour replonger dans cet univers à travers ses romans compagnons. Peut être cela changera. Peut être pas. Qui peut savoir ?

Puissiez-vous passer de belles lectures, love always. 

(et un grand merci à Coline ♥ 

Tu es mon parabataï, ça veut dire que quand on va au McDo, je prends d'abord une paille pour toi, et ensuite une paille pour moi.)

 

So you’re saying that what brings you peace … is war.

“You're pining," said Jace.
Alec shrugged. "Look who's talking. 'oh I love her. Oh, she's my sister. Oh why, why, why—”

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